LA LUTTE CONTRE LES VIBRATIONS :
Le syndrome des vibrations mains/bras entraîne des changements spectaculaires sur le lieu de travail, avec des implications spécifiques pour les travailleurs qui utilisent des outils à main motorisés comme les meuleuses. L’Union européenne a mis en place une norme stipulant que si une combinaison outil/roue d’accessoire a un taux de vibration supérieur à 5 m/s2, le fonctionnement de cette unité doit être limité. Lorsqu’un opérateur utilise l’appareil, le temps doit être consigné et lorsque le seuil est atteint, l’opérateur doit cesser d’utiliser l’outil et passer à d’autres travaux. Lorsqu’il s’agit d’une opération avec plusieurs centaines d’opérateurs, l’impact de cette réglementation sur la production peut être pour le moins sévère.
Voici le piège : L’Occupational Health and Safety Administration (OSHA) cherche maintenant à atténuer le syndrome de vibration des mains et des bras ici aux États-Unis. Ce n’est pas sans raison, étant donné qu’il s’agit d’une maladie neurologique et circulatoire grave, identifiée par un engourdissement et une douleur dans les doigts, ces derniers changeant de couleur dans des circonstances graves.
Lorsqu’un organisme similaire, le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH), a mis en garde pour la première fois contre cette affection, il a également recommandé, entre autres mesures, de revoir la conception des outils vibrants tels que les meuleuses afin de minimiser les vibrations [1]. Le fabricant de meuleuses Metabo s’efforce de réduire les vibrations par l’ajout de technologies innovantes telles qu’un équilibreur automatique pour stabiliser les disques de meulage tournant jusqu’à 11 000 tr/min. Quand on considère l’impact d’une vitesse aussi élevée, même des améliorations mineures peuvent faire une différence majeure dans la réduction des vibrations.