Les vérifications générales périodiques (VGP) représentent un aspect crucial de la sécurité au travail, en particulier pour les entreprises utilisant des engins de chantier et de levage. Ces vérifications, à la fois obligatoires et régulières, ont pour mission de contrôler l’état de conservation et de bon fonctionnement des équipements, afin de prévenir tout risque d’accident. Ce guide propose un aperçu complet des VGP, comprenant leur définition, les enjeux associés, la réglementation en vigueur, ainsi que les bonnes pratiques à suivre pour garantir la sécurité des travailleurs et la conformité des matériels utilisés.

Les Vérifications Générales Périodiques (VGP) sont des contrôles essentiels imposés par la législation française, visant à garantir la sécurité des équipements de travail et à prévenir les accidents sur les chantiers. Cet article présente de manière complète les principales caractéristiques des VGP, leur réglementation, les types d’équipements concernés, ainsi que les enjeux de leur réalisation.
Qu’est-ce qu’une VGP ?
La Vérification Générale Périodique (VGP) est une évaluation réglementaire et stricte qui porte sur l’état de conservation et le bon fonctionnement des engins de chantier et de levage. Ce processus ne remplace en aucun cas l’entretien régulier ou la maintenance préventive, mais vient plutôt en complément pour détecter les anomalies qui pourraient compromettre la sécurité des travailleurs.
Réglementation encadrant les VGP
Les VGP sont encadrées par le Code du travail, notamment les articles L. 4321-1 et R4323-23 à R4323-27, qui stipulent que les équipements de travail doivent être maintenus en bon état pour assurer la sécurité des employés. Les entreprises doivent donc effectuer des VGP pour se conformer aux exigences légales.
Les enjeux des VGP
Les VGP jouent un rôle crucial en matière de sécurité au travail. Elles permettent de prévenir les accidents en identifiant de manière préventive les détériorations sur les équipements. En effet, des engins mal entretenus peuvent causer des accidents avec des conséquences dramatiques, tant pour l’utilisateur que pour les personnes présentes à proximité.
Types d’équipements soumis à VGP
Les VGP concernent une large gamme d’équipements, comprenant :
- Les grues mobiles et les grues potences,
- Les chariots élévateurs,
- Les tables élévatrices,
- Les ponts roulant,
- Et d’autres appareils utilisés pour le levage et la manutention.
Fréquence des VGP
La périodicité des VGP peut varier selon le type d’équipement. En général, la vérification doit être effectuée tous les douze mois, mais elle peut être réduite à six mois ou même trois mois pour certains appareils, comme ceux destinés à la manutention de postes de travail en hauteur.
Qui peut réaliser une VGP ?
Les VGP doivent être réalisées par des personnes ayant les compétences requises et appartenant ou non à l’établissement. Il est souvent conseillé de faire appel à un organisme agréé ou au constructeur de l’équipement pour assurer une vérification conforme.
Sankcions en cas de manquement
Le non-respect des réglementations relatives aux VGP peut entraîner de lourdes sanctions, notamment une amende pouvant aller jusqu’à 3 750 €. De plus, en cas d’accident impliquant un engin non vérifié, la responsabilité pénale du chef d’entreprise peut être engagée, avec des risques de condamnations financières sévères.
Questions fréquentes sur les VGP
Qu’est-ce qu’une VGP ?
Une VGP est une vérification régulière de l’état de conservation d’un équipement de travail, définie par la législation en vigueur.
À quoi sert un contrôle VGP ?
Cela permet d’assurer la sécurité des travailleurs en détectant les anomalies avant qu’elles ne provoquent des accidents.
Combien coûte une VGP ?
Le coût peut varier, mais se situe généralement entre 100 et 250 €, en fonction de l’équipement vérifié.
Pour en savoir plus sur la réglementation des VGP, vous pouvez consulter les références suivantes : CPR IDF, FMI Pro, OpenSafe, La Maison de Titi, Aurama.

Les Vérifications Générales Périodiques (VGP) représentent une obligation réglementaire cruciale pour les entreprises utilisant des équipements de travail, notamment les engins de chantier et de levage. Ces contrôles visent à assurer la sécurité des travailleurs en détectant d’éventuelles anomalies techniques. Ce guide complet présente la définition des VGP, leurs enjeux, la réglementation applicable, ainsi que le déroulement de ces vérifications.
Définition des VGP
Une Vérification Générale Périodique est un examen obligatoire et régulier de l’état de conservation des équipements de travail. Cette vérification assure non seulement le bon fonctionnement des engins utilisés, mais s’accompagne également d’obligations d’entretien définies par les fabricants. Les entreprises de toutes tailles, quelles que soient leurs activités, doivent se conformer à cette réglementation.
Enjeux des VGP
Les VGP sont essentielles pour détecter les détériorations et anomalies techniques qui pourraient compromettre la sécurité des utilisateurs. Ces contrôles permettent d’identifier préventivement toute défaillance susceptible de mettre en danger non seulement l’opérateur, mais aussi les personnes à proximité. Les accidents liés à ces machines peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la sécurité au travail.
Réglementation des VGP
Les VGP sont encadrées par le Code du Travail, qui impose des vérifications périodiques dont les modalités sont spécifiées dans plusieurs articles. Les entreprises doivent réaliser des VGP conformément aux directives en vigueur et se référer à des arrêtés spécifiques, tels que l’arrêté du 1er mars 2004 concernant les appareils de levage. La non-conformité peut entraîner des sanctions sévères, allant d’amendes à la mise en cause de la responsabilité pénale des dirigeants.
Déroulement des VGP
La réalisation des VGP doit être effectuée par des personnes qualifiées, pouvant être internes ou externes à l’entreprise. Le processus inclut une série de vérifications techniques, d’examens et d’épreuves pour garantir la conformité des équipements. Les appareils doivent être rigoureusement testés pour s’assurer de leur bon fonctionnement et de leur sécurité.
Fréquence des VGP
Les VGP doivent être réalisées selon des périodicités définies : tous les douze mois en général, mais cette fréquence peut être réduite à six ou trois mois pour certains appareils spécifiques. Un manquement à ces obligations réglementaires peut entraîner des conséquences financières significatives et compromettre la sécurité au travail.
Documents à fournir lors des VGP
Pour effectuer une VGP, certaines documents sont requis, tels que la notice d’instructions du constructeur, les rapports précédents de VGP, et le carnet de maintenance de l’engin. Ces documents permettent de s’assurer de la conformité et du suivi de l’état des équipements.